Examens et concours

Savoir gérer son stress !

Le stress mal maîtrisé peut être handicapant et aboutir à un résultat aussi catastrophique que pour un candidat n’avait pas préparé son examen.

Beaucoup d’étudiants, après l’obtention de leur diplôme, vont présenter des concours ici et/ou ailleurs (Cf. Calendrier des examens et concours P…..). Mettre toutes les chances de son côté ne signifie pas uniquement assimiler les connaissances requises pour l’accès au concours. Etre prêt suppose surtout rester en capacité de rendre efficacement ces connaissances. Dans beaucoup de cas, un haut niveau de stress peut être un vrai handicap et vous faire rater votre examen.

Le stress est un état inhérent à tout être humain en situation d’action. C’est la dose d’adrénaline qui monte au moment critique, quand il franchir le cap dans une situation. Tant qu’elle est maîtrisée, la situation est sous contrôle. C’est le défi qui vous est opposé en ces périodes d’examens. C’est souvent l’enjeu qui fait monter exagérément le stress. Quand vous vous dites : « Ce concours est la chance de ma vie », cette déclaration doit être une source de motivation et non un déclencheur de panique. Evitez de développer la peur. La peur est le carburant du stress. Considérez votre épreuve pour ce qu’elle est : une épreuve comme vous en aurez d’autres tout au long de votre vie. Pour importante que soit l’épreuve, vous n’y viendrez à bout qu’en vous préparant minutieusement. Cela suppose un calendrier de préparation, un emploi du temps aussi précis que possible que vous devez rigoureusement respecter. Vous couvrirez ainsi progressivement le programme en préparant vos fiches et en mémorisant ce qui mérite de l’être. Cette phase de la préparation vous évite d’accumuler des leçons à réviser pour la dernière minute.

En effet, la dernière minute est un moment propice pour développer un stress handicapant si vous vous y prenez mal. Ce moment est réservé aux révisions légères, c’est-à-dire au survol des cours que vous avez pris la peine d’assimiler des semaines plus tôt. C’est un exercice de rafraîchissement de la mémoire. Si vous en faites un moment de mémorisation, le risque de saturation est grand. Vous courez d’ailleurs le risque de perdre vos acquis.

Si à la veille de l’examen, vous ne vous sentez pas prêt, n’insistez pas. Contentez-vous de ce que vous avez déjà maîtrisé plutôt que de forcer l’assimilation. Comme dit l’auteure camerounaise Osvalde Lewat dans son excellent roman Les aquatiques, « On ne sèche pas la lessive du jour avec le soleil d’hier ». Autrement dit, et vous n’ignorez pas ce proverbe populaire bien de chez nous : « On ne nourrit pas sa poule le jour du marché ». Reposez-vous. Ne commettez pas l’erreur de beaucoup de candidats qui révisent jusqu’à 2 heures du matin pour lever à 5 heures. Votre corps n’aura plus assez d’énergie pour tenir et gérer votre stress. Vous relèveriez difficilement d’une fatigue physique et psychique.

Il se peut que vous n’ayez pas sommeil. Il existe de petits exercices de relaxation pour faciliter votre circulation sanguine et faire reposer votre cerveau. Faites un effort de ne pas porter tout votre attention à votre examen ; vous ne réussiriez qu’à augmenter votre stress. De toute façon, n’allez pas au lit immédiatement après avoir arrêté votre révision. Si vous avez été exposé à un écran lumineux comme votre ordinateur ou votre smartphone, votre sommeil n’en sera que davantage perturbé. Faites des exercices physiques, sortez vous balader ou courir un peu. L’exercice physique aide beaucoup à la relaxation. Ecoutez de la musique à un volume raisonnable ; faites le vide dans votre tête…

Moins votre nuit sera agitée, plus vous serez en formez au réveil. Le matin de l’examen, la qualité de votre petit déjeuner est très déterminante pour votre forme au cours de la journée. Evitez des aliments lourds, difficiles à digérer. Préparez-vous à temps et prenez la route. Un retard ne fera qu’augmenter votre stress. Essayez de ne garder que la dose de stress nécessaire pour votre motivation. Et quand démarre le concours, dites-vous simplement « ça va aller », et lancez-vous. Les résultats suivront.