
«Travaille dur et donne le meilleur de toi»
«Sans ce prix j’étais cuit.», nous disait en 2019 le lauréat du Fegu’ 2018. Trois ans plus tard, il se souvient toujours du coup de pouce de l’Excellence scolaire. Mais, surtout, il se rapproche de plus en plus de son objectif. Ce médecin en puissance nous a donné de ses nouvelles…
Quel souvenir gardes-tu de Fegu’ 2018
Si l’on me demandait dix fois quel souvenir je retiens, je répondrai 30 fois : » le Fegu’ est extrêmement bien ».
Quel est l’impact de cette récompense sur ton parcours à ce jour ?
Je crois fermement que le Fegu’ a été un l’instrument puissant que Dieu a utilisé. Dieu a fait qu’il soit cette petite graine qui a contribué au démarrage de mon introduction jusqu’à l’obtention de ma licence professionnelle. Je n’avais plus qu’à trouver où étudier et je n’avais plus besoin de rien, car le Fegu’ avait déjà tout couvert par la grâce de Dieu. Le Fegu’ fut aussi d’un grand soutien financier à mes parents.
Que deviens-tu ?
En 2018, Dieu m’a béni d’une place en la faculté de médecine de l’université de Dschang dans le département de la biologie médicale où j’ai été admis sur concours. L’année dernière, il m’a encore fait grâce d’une licence professionnelle sanctionnant mon premier cycle supérieur où j’ai été classé 3ème de ma promotion.
Quels sont tes projets ?
Avec mes résultats et mon diplôme actuel, j’ai la possibilité de continuer soit en infirmerie, soit me spécialiser en tant que laborantin ou en médecine, ce qui n’est d’ailleurs pas très facile au Cameroun. Mais à cœur vaillant, rien d’impossible. Pour le moment donc, j’aspire à continuer dans la médecine l’année prochaine selon la volonté divine.
Quels conseils peux-tu donner à tes cadets qui aspirent à suivre tes pas ?
Mon conseil est ma devise :
- Si un être humain réussit quelque chose, cela signifie que cette chose est réalisable pour tous ceux qui sont morphologiquement similaires. A savoir, si un élève étudie et réussit avec mention, tout autre élève ayant un cerveau est tout aussi capable non seulement de réussir mais avec mention, à la condition de s’en donner les moyens, c’est-à-dire de travailler sans relâche.
- Travaille dur, dur et dur, donne le meilleur de toi et confie le reste au Seigneur, parce qu’il bénit toujours et toujours la main qui travaille.